13 février 2024

Élaboration d'une fresque de l'écologie décoloniale

La destruction du vivant ne résulte pas seulement de choix contemporains, mais d’une histoire longue faite de colonisations, d’exploitation des ressources et de mise en concurrence des peuples et des territoires. Avec la fresque de l’écologie décoloniale, il s’agit de revisiter cette histoire, de comprendre ses prolongements actuels et de penser collectivement des alternatives au paradigme colonial et capitaliste.
Cec

La « fresque de l’écologie décoloniale » est un outil pédagogique qui permet de prendre conscience des liens fondamentaux qui existent entre enjeux écologiques et enjeux décoloniaux, à travers une approche socio-historique, transdisciplinaire et collaborative.

 

La fresque décoloniale prend la forme d’un atelier (+ /- 2h30-3h00) durant lequel les participant·es sont amené·es à comprendre ce qui a mené historiquement à la destruction du vivant. Les participant·es disposent d’un ensemble de cartes (concepts, faits, événements) qu’iels associent (réalisation d’une fresque) afin d’établir des liens permettant d’expliquer les catastrophes écologiques et sociales, en rapport avec l’histoire des colonisations. Les participant·es sont, ensuite, invité·es à créer collectivement leur propre fresque (surfresque) qui se veut être un ensemble de propositions et d’alternatives au paradigme colonial et capitaliste. 

  

Basée sur une représentation systémique, la « fresque de l’écologie décoloniale » s’appuie sur les apports intellectuels d’auteur·trices tel·les que Malcom Ferdinand et Fatima Ouassak et propose de penser collectivement une écologie décoloniale. 

 

              

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